Nightmarish Myths
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Nightmarish Myths

Quand les mythes deviennent cauchemardesques
 
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 Edward Callahan

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2 participants
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Eddie Callahan
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Eddie Callahan


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Age : 35
Localisation : Moscou
Clan : Vampire
Rang : Biologiste
Date d'inscription : 21/08/2008

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MessageSujet: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeVen 22 Aoû - 18:40

Identification


Nom: Callahan

Prénom: Edward

Surnom (s) : Eddie

Age: la quarantaine

Clan: vampire

Rang: indépendant (scientifique)

Caractère : Edward Callahan est, comme vous venez de le voir deux lignes au dessus, un scientifique (brillant de surcroît). Vous vous douterez donc qu’il possède toutes les qualités requises pour l’emploi : rigueur, intelligence, imagination. De plus, il n’a pas oublié la faculté de se remettre en question, indispensable à tout chercheur.

Néanmoins, c’est un vampire. Mettez-le de mauvaise humeur, et il déploiera toute la puissance et la sauvagerie de sa condition... Vous risqueriez alors d’être transformé en une vague bouillie sanguinolente avant d’avoir pu dire quoi que ce soit… En même temps, c’est que vous en aviez déjà trop dit…

Vampire ou pas, Eddie reste quelqu’un de droit : il n’attaquera pas les gens pour un oui ou pour un non, et un innocent ayant le malheur de croiser son chemin n’aura que peu de chances d’y passer…

Pour finir, c’est un homme tout à fait normal (ou presque) : il peut avoir toutes les qualités dont peut faire preuve un être humain, mais peut également être sensible à tous ses défauts…


Description physique: Eddie est un homme de taille légèrement supérieure à la moyenne. Des cheveux noirs en bataille, quelque peu grisonnants, et une barbe de quelques jours, de la même couleur, encadrent un visage fatigué, très fatigué. Les mois qui ont précédé sa transformation en vampire ont été difficiles, entre l’alcool et le désespoir, et son visage en porte les traces.

Néanmoins, ses yeux sont exempts de toute fatigue. Ils brillent d’une intelligence vive, et d’une curiosité propre à explorer les mystères de la science, sans jamais s’en lasser. C’est d’ailleurs à cela qu’Eddie passe le plus clair de son temps.

De ce fait, son style vestimentaire tombe dans le cliché du scientifique de base : en dehors de la blouse blanche, il s’habille négligemment et n’y fait guère attention. Si vous le croisez, il portera sûrement un long imper gris-beige, avec en dessous chemise, pantalon ou jean’s défraîchis.

Encore en dessous, Eddie est bâti normalement : ni trop musclé, ni pas assez, il a un physique relativement banal. Conséquence, la plupart des gens ne font guère attention à lui… ce qui lui va parfaitement. D’ailleurs, vous ne parvenez même plus à vous souvenir de celui que vous venez de croiser n’est ce pas ?... Et dire qu’il y a une chance qu’il vous morde dans moins de deux secondes…


Histoire: cf. post suivant Smile

Armes: son intelligence... et une pipette d'acide sulfurique dans l'oeil, ça fait toujours mal... Twisted Evil

Signe(s) particulier(s): aucun (il veut plutôt se faire oublier)

Talents:capacités inhérentes à un vampire de base

Autre:sujet au vertige.

Hors Rp:


Nom (ou surnom):JP

Age: 20

Lien (s) vers le ou les Deviantart qui vous ont servis pour la création de votre avatar ainsi que de votre signature: euh, google Smile

Comment vous avez connu le forum ? via Perle de Jade (donc indirectement via Zachary Razz)
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Eddie Callahan
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Eddie Callahan


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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeVen 22 Aoû - 18:56

Historique:

Octobre 2019. La nuit est tombée sur New York. D’épais nuages masquent la pâle lueur de la Lune, apportant par là même une fine pluie, le genre de pluie glaçante dont on ressent chaque goutte… Bref, une pluie désagréable au possible.

De ce fait, pas grand monde dans les rues, normalement animées. Les fenêtres des buildings, en revanche, sont quasiment toutes illuminées, les gens préférant leur douillette chambre à la froideur de la nuit. Illuminées également, les principales attractions de la nuit : boîtes, dont certaines où, à l’instar des chaussures dans les mosquées, les gens laissent leurs vêtements à l’entrée, sex-shops, bars. Additionnez à cela la vague lumière émise par les lampadaires, et on peut y voir à quelques mètres dans la nuit noire…


Edward Callahan Rain3sm0


Mais revenons aux bars ; plus particulièrement, à la porte de l’un d’entre eux. Décoration classique, piliers de bars de plus de 60 ans classiques, dont certains dorment déjà sur la table, leur bouteille calée au creux du coude…
Voilà que quelqu’un franchit le seuil de l’établissement, pour se retrouver dans le froid et la pluie.
Oh, le froid, ça ne le touche plus guère, au bout de quelques nuits, on s’y habitue, surtout après quelques verres (voire même un peu plus)…
Le problème, ce n’est pas que notre homme a bu, c’est qu’il n’a pas assez bu…

C’est la même chose toutes les nuits depuis un mois : il boit, veut se bourrer la gueule pour oublier, mais n’y arrive pas. Assez intelligent dans son autre vie (sa vie d’il y a plus d’un mois) pour ne pas commettre d’excè-s, il n’y arrive pas non plus maintenant… Dommage, hein ?

Que s’est-il donc passé, il y a un mois, pour que l’homme dont nous parlons se retrouve dans cet état ? Simple : sa femme l’a mis à la porte. Motif : l’autre est mieux… et surtout plus riche. Brillante démonstration de la théorie de l’échelle.

Si elle n’avait pas monté son fils contre lui, c’aurait encore été supportable, mais à force de petits mots insidieux (et de billets verts), ce dernier était acquis à la cause maternelle, et ne parlais plus à son père. Lequel, nous l’avons déjà dit, ne parvient pas à se saouler pour oublier la chose…


Pour Edward Callahan, « Eddie » pour les intimes (ou ce qu’il en reste) et les collègues, c’était la lente descente aux enfers. La seule chose qui l’avait empêché de passer la nuit sous un carton à Central Park, c’était son boulot : l’avantage d’être Docteur en biologie, c’était le salaire, et un bureau privé où dormir, dans un laboratoire silencieux et pépère. Mais c’était tout : ayant perdu tout intérêt pour la vie, comment en trouver dans le travail, même si ce fut sa passion ?

Eddie marchait donc dans les rues de New York, vêtu d’un imper gris et de vêtements sales : et d’une, il ne faisait plus guère attention à son état, et de deux, il n’en avait plus beaucoup, de vêtements (la garce ayant « oublié » de fermer sa valise avant de la lui balancer du 8ème étage). Et bien sûr, il était détrempé par la pluie, mais ne faisait rien pour l’éviter.

Il se réfugia néanmoins sous un porche, afin de s’allumer une cigarette, puis reprit son chemin.
Notre épave humaine avait alors une seule idée en tête : aller dormir. Seul. En silence. Sans personne pour le déranger
de toute façon, les autres, c’est chiant »).

Une petite demi-heure plus tard, Eddie, le quasi-clochard (dans l’âme sinon matériellement), arrivait à l’entrée de l’Université, et cherchait à tâtons à faire entrer sa clé dans la serrure. Lorsqu’il y parvint, il jeta son mégot dehors (on ne fume pas dans les locaux, les vieilles habitudes ont la vie dure), entra, et prit l’ascenseur.


6ème étage, arrivée (« Ding ! »). Eddie utilisa à nouveau ses clés, pour entrer dans le labo, puis dans son bureau.

« Merde... » La fenêtre était restée entrouverte, et il avait plu sur son bureau. Après l’avoir fermé, il ouvrit la porte de la petite cage située en dessous.

« Couic ! Couic ! »

Edward Callahan Couicqt1


« Eh ben, pépère, on est trempé ? » fit-il en sortant un rat de laboratoire, son seul compagnon en ces temps difficiles… Il posa son imper (le jeta, plutôt) sur le côté sec de son bureau, déposa l’animal dessus pour qu’il sèche, s’affala sur sa chaise, et sombra dans le sommeil.

Eddie se réveilla le lendemain, vers midi. A l’intérieur du labo régnait toujours le silence le plus complet
Normal, on est dimanche… Enfin je crois… »).
Il avisa la fenêtre, à nouveau grande ouverte.« P*****, j’ai dû mal la refermer… J’devais être dans un sale état hier soir… »
(Note du narrateur : est-ce vraiment le cas ?)

Notre loque humaine fut alors à nouveau assaillie par ses souvenirs. Ce qui le hantait depuis un mois était loin d’être parti… Ajoutez à cela un mal de crâne monstrueux, et notre homme resta assis, sans pouvoir se décider à faire quelque chose, pendant une bonne heure…

Lorsqu’il se leva enfin, il remit Couic (oui, il n’avait pas été très imaginatif pour trouver un nom à son animal) dans sa cage
Faudrait pas qu’il fasse ses besoins dans mon manteau… »), et se balada dans le labo.

Edward Callahan Labmw9



Eddie l’épave entra dans une pièce noire, volets fermés, où il fut accueilli par des dizaines de « couic ! ». C’était là qu’ils menaient une expérience sur des rats, les laissant 24h sur 24 dans le noir.

« Vous avez l’air paniqués, les mecs, qu’est ce qu’y s’passe ? »
Luttant contre le mal de crâne, il se dit que ce comportement n’était pas normal, et qu’il faudrait le noter… « Boarf, je ferai ça plus tard… »
En attendant, un souvenir se rappela à lui : une autre expérience en cours, pas grand-chose néanmoins : mettre quatre cuves dans un spectrophotomètre, appuyer sur un bouton, attendre 30 minutes, et recommencer.
Il quitta donc la pièce aux rats, ne songeant pas à allumer la lumière pour vérifier si quelque chose pouvait faire peur aux rats… S’il l’avait fait…

Bref, il alluma sa machine, mit son analyse en route, tailla son crayon de papier pour pouvoir noter les résultats d’ici une demi-heure, et alla s’en griller une en bas, dehors.
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Eddie Callahan
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeVen 22 Aoû - 19:02

Lorsqu’il remonta quelques minutes plus tard, l’odeur de tabac s’était ajoutée aux relents d’alcool. C’était relativement insupportable et il aurait besoin d’une bonne douche, mais ceci était le dernier des soucis du scientifique.
Entrant dans son bureau, il attaqua son premier verre de la journée (il gardait toujours une bouteille dans un tiroir, « en cas d’urgence »). Et ce n’était pas de l’eau…
Eddie Callahan sombrait lentement mais sûrement dans l’alcool et la cigarette… Il se disait que c’était tant mieux : ce soir, il pourrait peut-être se cuiter pour de bon, qui sait ?

Enfin bref… L’analyse était terminée. Eddie avait laissé son carnet de labo chez les rats (tant mieux, il pourrait noter leur comportement dans la foulée… Bien qu’il n’en aurait pas le temps…)

Ouvrant la porte des rats, il constata, surpris, que tout était silencieux. Ensuite, tout alla très vite.
Il alluma la lumière, pour trouver toutes les cages ouvertes, les rats à l’intérieur morts, baignant pour certains dans leur sang.
La deuxième chose qui le frappa, c’est qu’il n’était pas seul dans cette pièce. Eddie dégaina son crayon de papier finement taillé, arme de fortune bien maigre contre le psychopathe qui avait tué ses rats.
La troisième chose qui le frappa, ce fut un poing. En plein dans la tronche. Callahan vola dans la pièce, lâchant son crayon et se sonnant contre le mur.

Son agresseur se saisit alors de lui. Eddie remarqua que ses mains étaient glacées, ainsi que son souffle, lorsqu’il lui murmura :
« tes bestioles étaient un excellent casse-croûte, merci… Et toi, pauvre petite chose insignifiante, tu es le dessert… »

Le scientifique ne connaissait les vampires que par le biais de la littérature, et n’y croyait absolument pas, tout comme au reste du divin et du surnaturel, d’ailleurs… Néanmoins, deux crocs acérés se plantèrent dans son cou, et il sentit son sang être aspiré lentement, goulûment, par son agresseur.

* Bah, si ça doit finir, c’est une façon comme une autre… * Eddie ne se débattait même plus, tant il avait perdu toute raison de vivre… Ce que le vampire remarqua ; avant que tout son sang n’ait quitté son corps, il jeta sa victime a terre.
« Ahah, monsieur est si déprimé qu’il ne veut plus vivre, hein ? Quel dommage ! »
Son sourire s’élargissant, découvrant ses dents écarlates, il se saisit du crayon de papier abandonné par le docteur, et se le planta dans le bras, approchant celui-ci de la bouche d’Eddie.

« Allez, bois, petite chose, bois… C’est tellement ironique, d’être voué à l’immortalité alors qu’on n’a plus de raison de vivre ! »

Ce qui est bien avec la déglutition, c’est qu’une fois les aliments arrivés à l’entrée de la gorge, elle se déclenche automatiquement. Ainsi, Eddie, sous le choc et incapable de réfléchir, n’eut d’autre alternative que d’avaler le sang de son agresseur.
Celui-ci partit d’un grand rire, se drapa sous un long manteau, et sortit de la pièce, et de la vie (ou de la non-vie, désormais) du docteur Edward Callahan. Lequel tomba dans les pommes.



Le vampire était-il juste sadique, ou bien, était-ce prémédité ? Quelqu’un devinant ce qui allait se passer par la suite, avait-il ordonné qu’on transforme le professeur en vampire ? On ne peut y répondre pour le moment (MJs, si ca vous intéresse… Wink ).

Le nouveau vampire se réveilla quelques heures plus tard, un mal de crâne pas possible. Puis il fut frappé (une quatrième fois, donc) par ce qui venait de se passer : un vampire avait bouffé ses rats, avant de boire son sang et de lui faire boire le sien (si ses souvenirs étaient exacts, cela faisait de lui un vampire aussi, donc…).
Un vampire… Mais ce n’était pas possible, ça n’existe pas, les vampires ! Hein ? Ca n’existe P - A - S.
Et pourtant les rats étaient bel et bien morts.

« Merde ».


Non, mais c’est VRAIMENT pas possible ! Pour la partie vampire, du moins… Vaseux, Eddie sortit dans le couloir, qui lui n’avait pas les volets fermés… Et a 17h, le soleil, dehors, s’en donnait à cœur joie…

« AIE ! P***** de M**** !!! » Callahan se précipita dans la pièce sombre, victime d’une vive brûlure.
« Nan… C’est pas possible… »
Timidement, il repassa sa main au soleil… pour la retirer vite fait, tant la douleur était intense.

Pris d’une soudaine panique, il s’assit, les coudes sur les genoux, et les mains sur le visage.

« C’est pas possible, ca n’existe pas les conneries là… J’dois être totalement cuité ! Et pourtant non, je vois qu’un seul crayon de papier, par terre… »

Se couvrant de blouses blanches, Eddie parvint à se rendre à son bureau, et ferma les volets. Il s’assit dans son fauteuil.
« Bon, raisonnons par l’absurde : admettons que c’est vrai. Je devrais avoir des crocs. »
Certain de la réponse négative, il appuya vigoureusement son pouce au niveau de ses canines.
« AIIIEUHHH !!!! J’ai un trou dans le doigt ! ». A la place de ses canines se trouvaient deux crocs pointus.
« Merde !!! »
Eddie se servit une bonne rasade de sa bouteille, encore sur le bureau, afin de reprendre ses esprits.
« Pleuarfff ! Mais c’est dégueu ! ». Il avait tout recraché sur le bureau. Tout à coup, le Dr Edward Callahan se rendit compte que c’était bien vrai : les vampires existaient bel et bien, et il en était devenu un.
Il retomba dans les pommes.

20h. Le soleil brille toujours dehors. Eddie se réveille. Se rend à nouveau compte qu’il n’est plus humain. Retombe dans les pommes.

21h. Il se réveille à nouveau, mais ne perd plus connaissance. Maintenant, ce sont ses souvenirs humains qui l’assaillent à nouveau, et il comprend toute l’ironie de la situation, comme le lui avait expliqué « l’autre » : être un déchet humain, passe encore. Mais un déchet immortel ? Encore une fois,
« Merde ».

Néanmoins, le pire arrivait (comme si être privé de bibine et de cheeseburgers pour l’éternité, ca n’était rien !) : la faim tenaillait notre scientifique.
Pas besoin de vous faire un dessin sur ce dont les vampires se nourrissent… A lui non plus.

Mais où trouver du sang ?
Une pulsion sauvage monta alors en lui : oui, il allait descendre dans la rue, et malheur à quiconque croiserait son chemin…
Sa droiture et sa rigueur s’opposèrent immédiatement à cette pensée. Devenir un monstre ? N’importe quoi ! Mais il avait si faim… Il devinait qu’il ne survivrait pas longtemps sans apport de sang frais…

« Mais tu peux en trouver pas loin… » murmura une voix. La sienne (cela l’horrifia).
A nouveau, son caractère humain s’y opposa. Mais la résistance faiblissait de minute en minute, à mesure que l’appel du sang se faisait plus impérieux.

C’est alors qu’un simple son le déchira encore plus :
« couic ? ».

« Non, pas ça ! » La résistance en lui se fit soudain plus vigoureuse : il n’allait pas bouffer son meilleur ami depuis 3 ans !
« Et pourquoi pas ? Un bon p’tit verre de sang sur pattes ! »
« Non ! »
« Tout frais ! »
« J’ai dit NON ! »
« Couic ? »
Eddie se battit de plus belle contre le démon à l’intérieur de lui, la Bête qui lui susurrait à l’oreille, et qui n’était autre que lui-même…
Il se vit tendre la main vers la cage, sans rien pouvoir faire contre, et en ôter le petit verrou…


« Couic ? »

Dans un ultime sursaut de volonté, l’homme en blouse se jeta contre la fenêtre, avec une telle force qu’elle éclata, et que le volet sortit de ses gonds.

Mais qu’est-ce qu’une chute de 6 étages, pour un vampire ?
Eddie se releva comme une fleur, et sortit du buisson. Mais ce n’était plus la même personne : la Bête avait pris le dessus.
Ses souvenirs de ce qui suivit furent confus. Toujours est-il qu’au matin, notre homme se réveilla dans la pièce aux rats, à l’obscurité.
Réalisant qu’on était lundi, et que les gens allaient bientôt arriver, il s’emmitoufla dans son imper + écharpe + casquette + lunettes de soleil, afin de ne laisser aucune zone de contact entre sa peau et la lumière, prit la cage de Couic, toujours vivant à l’intérieur, et quitta les lieux.

Finalement, son programme ne changerait pas beaucoup. Planqué la journée pour éviter le soleil et le regard des gens, il sortait le soir, laissant Couic à l’abri, et déambulait dans New York. Tous les soirs, il résistait à l’appel du sang pendant quelque temps, puis se réveillait le matin, repu et ensanglanté : la Bête en lui avait œuvré, et un cadavre de plus s’insérait dans la rubrique des disparus du New York Times.

Le journal, lui, s’intéressait à autre chose : l’enquête du laboratoire avait conclu que le docteur Edward Callahan avait été blessé (vu son sang sur le sol), enlevé, et que ses sujets d’expérience avaient été détruits par quelqu’un. Psychopathe ? Rivalité entre chercheurs ? Personne ne le saurait jamais…

En tout cas, Eddie avait disparu des registres : plus de boulot, plus de bureau, plus rien. Juste un déchet de plus dans les rues de NY, développant une schizophrénie pour satisfaire ses besoins sanglants la dépendance à celui-ci ayant remplacé celle à l’alcool.


Dernière édition par Eddie Callahan le Sam 23 Aoû - 12:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeVen 22 Aoû - 19:07

Environ deux mois étaient passés depuis la nuit fatidique. La nuit, Eddie se perdait dans les méandres de son esprit, mais le jour, il tentait d’apprendre ses faiblesses : à part le soleil, il ne semblait pas être sensible à l’eau (certaines légendes se plantaient), ni à l’ail (Bram Stocker se plantait aussi). Il n’avait pas osé tenter le traditionnel objet pointu dans le cœur, et pour les croix et tout ce qui touchait à la religion, cela restait à prouver (en bon athée qu’il était).

Le « jeune » vampire s’était également rendu compte que si les légendes des vampires étaient fondées, celles des chasseurs de vampires avaient toutes les chances de l’être également… Et il craignait que la Bête, comme il avait coutume d’appeler l’entité sauvage et sanguinaire qui se terrait en lui, ne le fasse découvrir. Mine de rien, il recommençait un peu à tenir à la vie ; son seul compagnon, Couic, devait y être pour beaucoup…

Mais une nouvelle nuit « fatidique » était sur le point d’arriver. Cette fois, il ne pleuvait pas, mais l’ambiance était la même que deux mois auparavant, lors de la dernière sortie au bar d’Eddie.

Le vampire était sorti de sa « poubelle », comme il appelait sa planque (après tout, où un déchet aurait-il mieux sa place ?), et se baladait au clair de lune, appréhendant l’appel du sang qu’il ressentirait bientôt.
Aussitôt dit, aussitôt fait… La Bête pointait le bout de son nez, comme presque toutes les nuits… lorsqu’Eddie croisa deux personnes, et buta dans la troisième.


« Oups... Pardon… »
« Casse toi, pauv’con ! ». Celui qui lui avait répondu n’était pas un ancien président de la République Francaise, mais un ado, qui, joignant le geste à la parole, le repoussa sur le côté.
Eddie en resta bouche bée. Il les avait reconnus. Sa femme, son fils, et le plein-de-fric s’éloignaient de lui, reprenant leur chemin.

Eux ne l’avaient pas reconnu. Comment l’auraient-ils pu ? Pâle, cheveux en bataille et pas rasé, l’ancien scientifique avait pris au moins dix ans en trois mois… Et puis, aux yeux de la haute société, tous les clodos se ressemblent, pas vrai ?

Mais lui, il les avait reconnus. Et la Bête aussi, qui maintenant criait vengeance, et menaçait de le submerger à tout moment. Comme il y a quelque temps avec le rat, son esprit se battit, droiture contre sauvagerie, rigueur contre démence…

Et comme avec le rat, l’humain perdit du terrain. Il fut repoussé à la limite de l’inconscience, oyant son corps agir tout seul, sans pouvoir le contrôler… Il se vit courir (à une vitesse humaine, la scission de son esprit ne lui permettant pas d’accéder à l’intégralité de ses nouvelles capacités), couper dans les ruelles, jusqu’à se retrouver à nouveau devant les trois personnes qui l’avaient trahi. Il avança vers eux…

… pour se faire cueillir d’un direct du droit de l’empaffé-enfriqué, qui l’étala à terre avec un
« tu nous fais chier toi, on t’a dit de dégager ! » en guise de remerciement.

La femme se pencha sur lui, et l’examina.

« Eh, mais on dirait ce cher Edward !? »

Le jeune, à cette remarque, lâcha une nouvelle insulte, suivie d’un coup de pied dans les côtes. La femme prit à nouveau la parole : « T’es finalement devenu clodo ? Looser un jour, looser toujours… »
Malgré ses manières de bourgeoise, elle déposa un délicat et visqueux crachat sur le visage du vampire. Puis ils reprirent leur route.

Pour s’arrêter à nouveau, quelques secondes plus tard. Eddie était debout, et les regardait, la lueur de la Lune soulignant la pâleur de son teint. Dans sa tête, le conflit qui faisait rage entre l’Homme et la Bête, s’apaisait.

C’est bien connu, la fusion des personnalités est l’un des meilleurs moyens de guérir un schizophrène… Et c’est ce qui était en train de se produire.

L’Homme et la Bête avaient trouvé un terrain d’entente : la haine. Tout le dégoût accumulé depuis trois mois par Edward se déversait, se mêlait à l’appel du sang, de la violence, de la vengeance, à cette rage bestiale et sanguinaire qui caractérisait les vampires dans leur mauvais jour…

A ce moment, certains diraient qu’Eddie Callahan passa du Côté Obscur. D’autres, dont lui-même, qu’il épousa sa nature véritable de créature de la Nuit.

La Bête et l’Homme se mêlaient, jusqu’à ne plus être distinguables : le vampire ressentait toutes ses pulsions avec l’œil rigoureux et détaché du scientifique… Et finalement, dans un monde aussi pourri que celui-là, haine et vengeance sont monnaie courante… Pourquoi les inhiber ? Et puis il y avait cette rage, cette flamme qui s’était allumée dans le cœur et les yeux de l’Homme…

Eddie (car c’était bien lui qui était aux commandes de son corps, qui le resterait, ne faisant plus qu’un avec la Bête) sourit, ressentant pour la première fois cette puissance incommensurable (et ne se battant pas contre elle, pour une fois) : il avait cessé d’être un déchet, victime et rebut de la société, pour devenir un Vampire.

Dès lors, tout se passa très vite (pour lui, tout se passait au ralenti). La femme se jeta sur lui, armant son pied vers l’entrejambe de celui qui avait été son compagnon. Mais celui-ci, de par la rapidité surnaturelle de sa condition, était déjà derrière elle... Il l'envoya bouler à terre d'un coup de poing. Les deux hommes n’eurent pas le temps de savoir ce qui leur arrivait, car Eddie s’était jeté sur eux (plus précisément, derrière eux), et leur avait proprement brisé la nuque, d'un coup sec. Dommage, ils n'avaient pas souffert... Les deux corps tombèrent au sol sans un son. La femme s'était relevée... pour être saisie illico par notre créature de la nuit. Il lui plaqua la main sur la bouche pour qu'elle ne hurle pas, mais personne ne put entendre ce qu'il lui murmura à l'oreille... a part elle, qui blémît et tenta de se libérer. Avec une immense satisfaction, le vampire planta ses crocs dans sa nuque, savourant le liquide chaud et rouge qui provenait de la carotide (miam…).
Il s’occupa ensuite des deux autres.

C’était fini. Haine et envie de vengeance avaient disparu. Mais aucune trace de remords. Ces trois là l’avaient sciemment conduit à la clochardisation, l’alcool, et la descente dans le fond du trou puant, aussi bien de l’humanité que du vampirisme. Ouais, ils avaient bien mérité leur sort.
Repu, Eddie alla chercher Couic, et quitta sa planque. N’étant plus un déchet, les temps de la « poubelle » étaient terminés.


Edward Callahan Bloodyq8


Dernière édition par Eddie Callahan le Sam 23 Aoû - 12:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeVen 22 Aoû - 19:10

« Toute une famille massacrée ! » « Qui donc en veut à ce point au Dr Callahan ? »

Tels étaient les gros titres des journaux du lendemain. Eddie, ayant résolu ses conflits internes, restait aux abois : si personne n’était sur ses traces avec de tes gros titres, alors il voulait bien se faire moine !

Bref, il fallait disparaître. Vite. Cela ne posa aucun problème. Après tout, un Vampire ne pouvait pas mourir de froid, si ?


Edward Callahan 5344449468de21ec6f2pq8


Un clandestin avait déjà pris sa place dans le train d’atterrissage de l’Airbus. Lui évitant de périr en souffrant à 3000mètres d’altitude, Eddie « l’écarta », faisant par la même occasion des provisions pour le voyage…

23h35. L’A 380 modifié, fierté d’Airbus, décolle. Il peut parcourir d’une traite la moitié de la planète. Dans son train arrière, un passager pas comme les autres, qui se demande où il va bien pouvoir arriver…

Secousse. Le vampire se réveille. Le train d’atterrissage va bientôt s’ouvrir. Couic, sous la tonne de couvertures chauffantes bourrées dans sa cage, va bien. C’est déjà ça.

Appel d’air. Le train s’ouvre. L’avion est à quelques dizaines de mètres du sol, survolant une forêt (bien qu’il fasse nuit, Eddie peut la voir… Le vampirisme a décidément du bon). Il se doute que sauter au beau milieu d’une piste bétonnée (et qui plus est, y survivre), ne serait pas très bien vu par les autorités locales, quelles qu’elles soient. Il doit donc quitter son perchoir dès maintenant…


« Prêt, Couic ? WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…… »
Bien que vampire, il n’empêche qu’Eddie a le vertige…
Son hurlement est interrompu par des craquements, alors qu’il atterrit dans un arbre, et tombe de branche en branche, balloté dans tous les sens, tel le chat dans la machine à laver…

Il tombe finalement à terre, tout son corps lacéré et douloureux. De toute façon, les coupures se referment déjà…
Le vampire lève la tête pour chercher Couic. Mal lui en prend, car la cage lui tombe pile sur le visage (CHKLON).

Remis du choc, Eddie ramasse son rat, et part dans la forêt, à la recherche de deux choses : où il est, et un truc à manger, par pitié !

Après quelques heures de marche, notre ami finit par arriver à l’entrée d’une ville.

« Ah, oui, quand même… La Russie… Parfait pour disparaître… »

Le matin approchant, Callahan retourne dans la forêt pour s’abriter du soleil, sous la canopée.


Quelques mois ont passé. Eddie commence à s’améliorer en Russe. Il a atteint Moscou.

Sa volonté de disparaître l’a conduit dans une baraque délabrée, demeure d’un certain Ivan, chirurgien esthétique au noir, charlatan et vieille ordure démente de son état.
Ayant voulu se faire un sandwich de Couic au dîner, il a fini en sang-dwich pour le vampire, qui a désormais investi les lieux.

Après quelques virées nocturnes dans les laboratoires Russes, Edward Callahan avait à sa disposition, à son grand bonheur, un semblant de labo.

Car n’oublions pas qu’il est docteur en biologie et qu’il restera toujours un chercheur. Et il a désormais un but, sur lequel il focalisera ses connaissances encyclopédiques : l’explication biologique de sa condition de vampire…
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeSam 23 Aoû - 10:05

alors ta fiche est très sympa, l'histoire est prenante et bien écrite. Un seule gros détail me chiffonne c'est la force du bon Dc. Notre version des vampires n'ont pas la force particulièrement plus développée que celle qui avait en étant humain. C'est avant tout leurs rapidités qui fait la différence et c'est pour cela que tous vont utiliser des armes. Ainsi tranché la tête de quelqu'un du plats de la main est de l'ordre de l'impossible dans notre contexte. Je t'invite à modifier les détails en rapport avec cette force sur-vampirique.
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeSam 23 Aoû - 12:05

Voilà, c'est fait (dommage, c'est moins gore Twisted Evil ) Smile

Si jamais je suis accepté, puis-je créer un topic "Labo du Dr Callahan" ou quelque chose dans le genre, dans une sombre ruelle moscovite?
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeSam 23 Aoû - 12:12

Il y aura juste peut être encore un détail à changé mais il faudra que je vois avec Kali quand elle reviendra pareil pour le labo ^^

Tu es validé
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeSam 23 Aoû - 20:20

Okay, j'attends donc l'avis de Kali avant de commencer Smile et merci pour la validation bounce
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitimeSam 23 Aoû - 20:21

non tu peux y aller, c'est juste pour le laboratoire.
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MessageSujet: Re: Edward Callahan   Edward Callahan Icon_minitime

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