Rassemblement...

*soupir*

Un homme ce masse les tempes tout en lâchant un soupir dans son grand fauteuil, imposant et confortable. Le siège pivota et roula jusqu'à la fenêtre d'où on pouvait voir la rue et les commerces et les badots. La journée était grisâtre et la lumière du soleil était froide, ce n'est pas ici que l'homme trouverai du réconfort. Il bascula dans son fauteuil regardant le plafond.

Il donner l'impression de ce faire chier comme un rat mort, mais en fait c'était plutôt un problème qui l'obsédé et aucune solution. Le genre de préoccupation à vous rendre malade, genre un ulcère à l'estomac.

"Où est elle cette boîte..."

Puis il fit pivoter le siège et ce leva pour ce dirigé vers une pile de dossier. Le bureau était rangé mais sans plus une place pour écrire, des mur de dossier de chaque côté, un ordinateur sur le coin réservé à cette effet et un téléphone, laissant la porte dans son champs de vision. Deux siège aussi confortable que le sien mais beaucoup moins imposant son là pour accueillir d'éventuelle invité ou autre.
Il pris les dossiers et les feuilleta, il était de couleurs orange, montrant un certains niveau de sécurité, car chaque dossier en fonction de la couleur représente un échelon de la sécurité. Bref il le feuilleta assez rapidement apparemment il l'avait déjà lu ou parcouru. Puis il fit de même avec un autre de couleur orange celui là aussi.
Puis il réfléchit à voix haute, laissant sa voix résonner dans la pièce. Une voix glacial et grave à la fois.:

"Zackary Hawkins et Maximilien Diamond... l'un briant et un avenir plus que prometteur et l'autre disons perdu sur la route, désabusé..."

Il s'arrêta de parler, puis ce dirigea vers le mini bar du bureau et ce servit un verre de Martini blanc. Puis il retourna s'assoir.

"C'est deux là semble avoir du potentiel ..."

Il s'arrêta de parler finissant sa réflexion et appelant sa ravissante secrétaire.

"Bonjour, Zoya, pouvez vous convoquer dans mon bureau Mr Maximilien Diamond et Mr Zackary Hawkins. Merci"

La voix de Samuel était assez glacial malgré son attirance pour les filles, il s'était juré de ne pas ce laisser aller jusqu'à ce qu'il mette la main sur la boîte. Maintenant il devait voir ses agents afin d'organiser les recherche et de collectés des informations. De plus il devait leur remettre quelque gadget, enfin rien de bien méchant.

Quelques instants plus tard, dans un appartement situé plusieurs rues plus loin, un portable s’était mis à sonner. Assis à son bureau, Zack ne leva pas les yeux vers l’appareil tonitruant trop occupé et impliqué dans ce qu’il était entrain de réaliser, et qui demandait une grande minutie. Pourtant, il devait répondre, car la sonnerie qui retentissait indiquait clairement un appel de l’ambassade. Déposant avec précaution le circuit électrique qu’il avait dans les mains, il pris son portable dans la foulée et répondit.

« - Zackary Hawkins, j’écoute. »

« - Mr. Hawkins, vous êtes demandé à l’ambassade, un problème avec vos papiers, c’est urgent. »

« - Bien, j’arrive tout de suite. »

Un problème avec ses papiers, cela le fit sourire. Amusé, il se leva de son bureau et enfila, comme d’habitude, son blouson de cuir noir par-dessus sa chemise blanche. Glissant un colt 1911 noir dans sa ceinture avant de refermer le vêtement de cuir, il attrapa ensuite son portable et les clés de sa voiture et de la chambre. Fermant derrière lui là porte de son antre, il descendit dans la rue où l’attendait sa voiture, une berline noire assez carrée munie de quelques options relativement agréable. Installé au volant, il prit la direction de l’ambassade américaine. La route était dégagée, peut de monde sur les trottoirs, à dire vrai, tout le monde travaillait, donc tout cela était normal. Arrivé devant l’ambassade, il gara sa voiture un peu plus loin, car même pour lui il était interdit de se garer devant un tel bâtiment. Remontant les quelques mètres qui le menaient au portail, il passa devant les gardes et poussa la porte de la bâtisse. A l’accueil, il demanda, amusé, le service des papiers et on lui indiqua un bureau bien plus haut, ce à quoi il s’attendait un peu. D’un pas souple et léger, il grimpa les escaliers rapidement avant de se retrouver devant la porte indiquée.

*Toc, toc, toc…*

Il ouvrit ensuite la porte quand on lui en donna la permission et fit donc son entrée dans le bureau, refermant la porte derrière lui, il posa son regard sur son patron.

« - Monsieur. »

Samuel regardait par la fenêtre et vit arrivé Zackary Hawkins, très rapide ce jeune homme. En moins de dix minutes il était déjà présent. Quelque minute plus tard surement le temps nécessaires au formalité.

Samuel s'était assis dans son fauteuil, attendant de voir l'entrée de Zackary. Il finissait de siroté son Martini, lorsque l'on frappa à la porte.

*toc, toc, toc...*

"Entré Mr Hawkins"

Le jeune homme entra, il était habillé d'une manière très lambda, le meilleur camouflage à vrai dire en pleine ville. Bref, Samuel Whitemore n'était pas là pour faire faire un défilé ni convoqué les gens pour rien. La raison, il la divulguerai bien assez tôt mais pour le moment il manquait quelqu'un à l'appel. Au vu du dossier, Samuel avait prévu bien une bonne demi heure voir une heure de battement. Etant donné que c'était Maximilien dont il s'agissait. Mais bon il comblerai le temps qu'il arrive.

« - Monsieur. »

"Bonjour, comment aller vous?, très ponctuelle à ce que je vois."

Whitemore n'avait jamais travailler avec Zackary, mais son dossier le décrivait comme tel, même si Samuel n'avait pas travailler avec la moitié des agents, il connaissait déjà toute leur petite particularité. Ce qui l'amusait beaucoup, cela aidé beaucoup aussi. En effet, il s'était brièvement vu mais jamais adressait la parole. Et en disant cela il n'eut pas l'air surpris mais plutôt satisfait.

SAmuel Whitemore ce leva puis il dit :

"Où ai-je la tête, je vous en pris vous pouvez vous assoir si vous le souhaitez. Vous voulez un verre?"

Il ce dirigea vers le bar tout en montrant les fauteuils qu'il y avait devant le bureau.

"Nous allons attendre votre collègue. Je sais que vous avez déjà travaillé ensemble. Il n'est pas très ponctuelle enfin pas autant que vous. Mais cela reste un "bon travailleur" dans le fond."

Samuel ce posa à côté du bar attendant une réponse du jeune homme qui visiblement hésitait.

Ya des jours comme ça où tu sens que ya rien qui te réussit. Que ça pue, c'est mauvais, et tu sais pas pourquoi. Tu te lèves, arraché, la gueule de bois qui tape sur ton crâne. Le café dégueu d'une machine qui déconne. La douche froide dans la salle de bain tchernobylisée. La rayure d'un sale con sur la portière de ta bagnole. A un feu rouge, une prune, tu t'engueules avec un flic débile et t'as envie de te le faire au P90. Mais tu peux pas et ça te gave. Ça, c'est une journée normale. Parce que des fois c'est pire.

Jte montre l'action, que tu captes correct.

10h du mat', le ciel est foutrement gris, il fait un froid à t'arracher la peau. Dans une barre de béton, un de ces grands classeurs pour camarades, qui a connu les grandes heures de l'URSS. Complètement déglingué, en ruine, à présent. La nature reprend timidement ses droits, mais pas trop, vu la température. Au milieu, t'as deux dealers. Des sympathiques, pas trafiqués, chacun avec un mp5 posé à coté de lui. Dans le genre flippant, surtout que c'est pas des clients basiques. Plutôt des vampires. Avec les crocs qui luisent dans la pénombre, les déplacements gracieux, incisifs, dangereux. Pourquoi Max est là ? Sur une piste, à tout hasard. Ces mecs qui coupent leur coke au bicarbonate de sodium, ils en savent des vertes et des pas mures au niveau de Kali, et de ses recherches sur la Boite. Alors un peu de tune transite d'un bout à l'autre et c'est nickel, t'as cque tu veux. Des infos, tu vois, la valeur primordiale du siècle numérique. C'est ce qui devait se passer, mais toujours, quand t'as la poisse, le facteur X imprévisible vient mettre son grain de sel et fait tout capoter.

Sonnerie électronique de base.

Décroche.

« Maximilien Diamond ? Zoya, CIA. Votre chef, monsieur Whitemore, souhaite vous voir dans son bureau à l'ambassade. »

Donc là, c'est la merde. Ya un truc emmerdant avec ces satanés piafs nocturnes, c'est qu'ils ont l'ouïe fine. A peine le mot "CIA" prononcé que leurs flingues sont dans leurs mains. Et le mot "ambassade" est arraché des mains par une balle de .10mm qui explose le portable en miettes. Pas cool, même un 3310 ça aurait pu être utile. Rapides les monstres, ils ont déjà retourné la table, la poudre vole de partout. Maxou décroche dans un capharnaüm assourdissant, direction sa caisse. Les escaliers 4 à 4. Derrière lui les bestioles, véloces, incroyablement même. Il se retourne et sort son pistolet mitrailleur, lâche deux-trois rafales au jugé, tir de suppression. Ça à l'air de marcher, difficile d'apprécier pleinement ceci dit. Sortant du bâtiment, les vampires sur les talons, il saute dans sa bagnole. Maintenant ça va chier.

Sur le siège arrière, un gros flingue automatique. Il le chope, rentre un chargeur, s'abaisse pour esquiver un tir. Enlève la sécurité. Ouragan. Les balles Caseless déchirent l'air et en transforment un en pulpe frémissante. Collé au mur le cadavre, des bouts de chair partout. Diamond sent le recul lui défoncer le bras, comme d'hab. Le deuxième saute sur le toit, pas très intelligent. Pas de scrupules, tir au travers de la paroi. Découpé en deux, net et précis.

Vingt-cinq minutes plus tard, ouverture de la porte du bureau de Samuel.

« Chef, je vous avait pas déjà demandé qu'on ne m'appelle jamais en mission ? Jviens de perdre une piste là. »