Si je me suis permis de poster ma fiche avant l'accord du rang, c'est surtout pour vous donner une idée de la manière dont j'aimerais jouer ce rôle. Je m'excuse d'avance si ce n'était pas approprié.
J'espère que ça vous conviendra, c'est un personnage un peu original pour le rôle d'érudit, mais j'avais envie d'un peu dépoussiérer le genre, passer à côté de l'archétype vieux monsieur toujours caché derrière ses lunettes. Autrement je ne sais si vous le pensiez nécessaire, mais je m'y connais assez bien en histoire/histoire de l'art, donc je pense pouvoir bien tenir le rôle au moins au niveau des connaissances historiques.
Identification
Nom: Petrovitch Drovniev
Prénom: Ilya
Surnom (s) : Ily
Age: 20 ans
Clan: habitant
Rang: étudiant/serveur au café Pouchkine/encyclopédie bipède
Caractère : L'un des moteurs les plus évidents régissant le comportement d'Ilya peut être aisément considéré comme sa curiosité sans limite, son appétit à tout découvrir, à ne se jamais satisfaire du quotidien. Facile de contact, son intérêt pour l'inconnu friserait l'indiscrétion s'il avait été stupide, ce qui n'est pas le cas, fort heureusement pour lui. Car à force de vouloir savoir, il est souvent arrivé à Ilya de se placer dans des situations désagréables dont sa débrouillardise a toujours réussi à le sortir jusqu'ici. Combien de temps cela durera-t-il ? Difficile à dire, l'expérience lui a certes appris à faire preuve de plus de retenue et de tact, mais en fin de compte, les tentations sont tellement nombreuses…
Moscovite parfaitement à l'aise dans la ville qu'il habite, il en connaît bien les rues, les pubs et cafés et bien de ses habitants. Alors même qu'il rêve à de nouveaux horizons, son amour de la Russie, en dépit de ses hauts et ses bas, contrebalance cette bougeotte au point que les voyages ne restent pour l'instant que de jolis songes caressés du bout des doigts.
Malgré quelques tendances à la mélancolie qu'on connaît tous un jour ou l'autre, Ilya reste d'un naturel assez heureux, se plaisant à être en société sans être philanthrope, appréciant les sorties en tous genres, seul ou accompagné, sans renier le plaisir des journées entières passées à lire sans sortir.
Ah les livre… Une grande histoire d'amour… Entre eux et le savoir que lui a transmis sa tante, il fait partie de ses personnes qui n'ont l'esprit cartésien que pour raisonner de la meilleure manière de se sortir d'une situation désagréable, de démêler les fils d'une intrigue, de chercher à comprendre la pensée de l'autre. Pour lui les légendes anciennes ou nouvelles ont toutes leur part de réalité et ne se réduisent pas à des allégories ou des métaphores destinées aux seuls initiés. En vérité son savoir peut parfois lui faire voir les choses d'une manière lui donnant l'air un peu décalé. Cependant ne le sous-estimez pas à cause de ses extravagances, le jeune homme est plus mûr qu'il n'en a l'air, expériences obligent.
Description physique: Vous voulez savoir de qui il s'agit au milieu de cette foule ?
Cherchez un jeune que les journées passées en lectures et le peu d'exercices physiques en dehors de l'escalade n'ont pas vraiment étoffé. Les mains plantées dans les poches d'un jean banal, un manteau épais, sa démarche est un mélange de pas assurés et de promenade, comme s'il savait exactement où il allait mais ne se privait pas d'observer ce qui l'entourait. Des écouteurs lui déversent les derniers morceaux de la pop russe, on peut entendre quelques notes de DDT s'en envoler. Ce ne sont pas de ces petits appareils discrets mais de ceux que l'on ne peut pas manquer, placés sur un bonnet gris aux couleurs d'une équipe de sport quelconque, dont quelques mèches de cheveux auburn s'échappent venant caresser un front haut et des joues encore tendres. Aujourd'hui sa peau, aussi pâle en hiver qu'elle bronze en été, est imberbe, mais l'auriez-vous vu passer hier, il avait négligé de se raser. Ce genre de choses semble souvent lui passer par-dessus la tête.
L'une des mains s'élève d'ailleurs pour écarter des cheveux se balançant un peu trop devant ses yeux. Longue et les doigts mobiles, elle semble bien plus habituée aux travaux manuels que le reste de sa personne, les ongles inégaux et rayés, quelques égratignures, la voilà replongée dans sa poche. Maintenant qu'il est plus proche, il est aisé de distinguer le nez fin, un poil long peut-être. Une cigarette vient s'allumer entre les lèvres d'une bouche gourmande ornée d'un sourire rentré, sourire en coin qui semble être son expression la plus naturelle. En revanche les yeux sont un peu plus sombres, observateurs, avec cette couleur indéfinissable entre le bleu profond et le gris orageux, un ciel chargé.
Histoire : Dès que la porte se fut refermée derrière lui et les lumières allumées, Ilya jeta négligemment son sac à dos sur le long comptoir qui commençait de prendre la poussière. Il faudrait qu'il veille à le nettoyer, mais le ménage n'était définitivement pas son fort. La vieille librairie avait appartenu à sa tante, et on pouvait dire qu'en quelque sorte c'était toujours le cas. Le seul problème était qu'elle passait désormais ses journées à regarder le plafond dans une chambre de clinique, la tête vide sans espoir de rémission. C'était triste naturellement, mais les trois ans avaient adouci suffisamment cette tristesse pour qu'Ilya, trop peu porté à l'amertume, n'y songe plus vraiment de cette manière, continuant de rendre de régulières visites, mais un peu comme on aime à regarder de nouveau d'anciennes photos.
Lorsqu'il aurait fini ses études, il rouvrirait probablement le commerce. La devanture était pleine de livres que les savants en tous genres convoiteraient dès qu'ils en auraient connaissance, qu'il s'agisse de sciences ou d'ésotérisme, de littérature ou de géopolitique. Mais le véritable trésor du lieu ne s'y trouvait pas et n'était pas à vendre : la cave avait été depuis longtemps réformée en une vaste bibliothèque où le garçon aimait à fouiner. Même maintenant, il y avait encore de nombreux ouvrages qu'il n'avait pas consultés, mais qu'à cela ne tienne ! Il finirait bien par les connaître tous par cœur. Quel âge avaient certains ? Il s'en faisait une idée mais elle pouvait être erronée, d'autant que des rouleaux de parchemins ou de papyrus y étaient eux aussi entreposés, soigneusement dans leur tube de fer blanc, entretenus par des moyens transmis au fil des âges. D'ailleurs, deux livres avaient été personnellement rajoutés par le jeune moscovite. Ces rayonnages lui étaient aussi précieux que la prunelle de ses yeux, objets de sa passion.
Pourtant il n'y descendrait pas aujourd'hui, il n'avait que le temps d'achever un compte-rendu pour un professeur acariâtre avant d'aller travailler au Café Pouchkine, l'argent de famille aurait du lui permettre de ne pas trop s'en faire sur le plan financier, quand bien même ils étaient loin d'être riches, mais par quelque étrange fierté, Ilya aimait à vivre de ce qu'il avait personnellement gagné. L'arrière-boutique recelait une petite salle qui pouvait faire office de minuscule salon où il aimait à faire ses recherches et études. Le fauteuil émit un soupir lorsqu'il s'y enfonça, allumant immédiatement une cigarette. C'était le siège de son père, du moins avant que celui-ci ne disparaisse dans les décombres d'une mine. Là encore le jeune homme aurait pu devenir un être mélancolique, après tout il ne connaissait même pas sa mère. Mais non. Il avait fait son deuil à l'âge de douze ans comme quelqu'un dont la devise aurait été : ça devait arriver, alors autant s'y faire. Ce n'était pas du fatalisme, plutôt une mentalité assez proche d'anciens slaves qui pensaient que comme cette vie là avait une fin, décidée à l'avance ou non, mieux valait y mordre à pleine dent et en profiter. Et puis peut-être la dureté du père et de sa sœur était pour quelque chose dans ce peu de chagrin. Non pas qu'ils n'aient pas aimé Ilya, simplement que les effusions sentimentales n'existaient pour ainsi dire pas et que l'exigence dont ils faisaient preuve à son égard ne laissait pas de place aux petites attentions.
Quoi qu'il en soit, ils n'étaient pas injustes et pour cela certainement, le garçon fut loin d'en éprouver un traumatisme ou un quelconque regret. Les choses lui semblèrent toujours plus ou moins normales.
Le fauteuil qui côtoyait celui d'Ilya avait longtemps été celui de celle qui était son véritable professeur, lui transmettant son savoir autant sous forme d'histoires enfantines quand il était encore trop jeune pour comprendre les choses autrement et puis d'une manière beaucoup moins ludique par la suite, bien que la passion qu'éprouvait déjà son neveu à ce moment pour tous les sujets qu'elle abordait expliquèrent le peu de résistance qu'il montra à s'y soumettre, à moins que quelque occupation de son âge ne devint trop obsédante. Ce qui pour d'autres auraient été des légendes était l'univers d'Ilya même s'il n'y était jamais entré autrement que par les livres ou ce qu'on lui en avait dit. C'était donc le fauteuil attitré de Svetlana, la sœur de son père. Des deux, elle avait toujours été la plus lettrée, la véritable passionnée. Piotr préférait (par méfiance ?) ne pas trop s'intéresser à toutes ces histoires de Templiers, de Vampires, de Sorciers, de cette Boîte qu'on ne devait pas ouvrir, surtout au vu de ce qu'elle avait déjà provoqué. Si Cavaliers de l'Apocalypse il y avait, mieux valait ne pas les attirer et c'est ce qui le poussa à vivre la vie la plus insignifiante qu'il put, travaillant dans les mines.
Penché sur des feuillets déjà couverts de son écriture, un stylo dans une main et sa clope dans l'autre, Ilya songeait que décidément c'était une chance d'avoir une si grande faculté d'apprentissage et une telle mémoire capable de se souvenir d'un simple numéro de téléphone s'il se concentrait dessus le temps qu'il fallait pour le lire. Cela venait probablement de cette longue lignée d'érudits qu'était sa famille. En tous cas cela l'avait bien aidé durant sa scolarité, puisque ses heures passées à la maison se passaient auprès de Svetlana, ne lui laissant guère le temps pour ses devoirs. De plus, il n'avait jamais vu qu'il soit mal d'"aider" ses camarades durant les interrogations, à leur expliquer les problèmes, parfois à leur donner directement les réponses lorsque sa patience s'agaçait d'un temps de compréhension un peu trop long. Une raison de plus pour sa bonne intégration malgré les histoires bizarres qu'il racontait parfois et les quelques fois où il avait agi étrangement. Et ceci d'autant plus qu'il n'avait jamais fait partie de cette classe d'élèves que les autres aiment à martyriser, il était bien trop porté à la plaisanterie, partageait l'esprit récalcitrant de la majorité des enfants et adolescents face à leurs professeurs.
Pourtant s'il est un mauvais côté à la disparition de ses aînés c'est certainement que sa curiosité pour certaines choses dangereuses, certains êtres fantastiques n'a plus vraiment de frein. Jusqu'ici préservé de ce genre de mauvaises rencontre, qui savait ce qui arriverait le lendemain ? Il aurait peut-être la mauvaise idée de mettre un doigt dans un terrible engrenage à moins que ce ne soit déjà le cas ?
Armes : aucune
Signe(s) particulier(s): aucun
Talents: une mémoire surprenante, bon dessinateur, doué pour les langues anciennes
Autre: /
Hors Rp:
Nom (ou surnom): Nelesym
Age: 21 ans
Lien (s) vers le ou les Deviantart qui vous ont servi pour la création de votre avatar ainsi que de votre signature: http://feimo.deviantart.com/art/Opera-house-kidnapping-event-45810690, les quelques retouches sont de moi.
Comment vous avez connu le forum ? From Hell
Mar 29 Juil - 19:05
